Entre deux coups de vent
Comme tout semble silencieux lorsque le vent finit par se calmer.
Plus de sifflement dans les conduits d'aération et plus de chahut sur le balcon.
Les branches cassées ont été ramassées et les poubelles ont été relevées.
À chaque tempête, ça me fait le même effet une fois que ça s'arrête.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous mais chez moi, le vent prend toute la place, il s'incruste dans ma tête et me met tout à l'envers.
Alors quand le soleil revient, c'est une balade au bord de mer qui me convient.
Le roulement régulier des vagues sur les galets remet de l'ordre à tout ce que le vent a un peu trop secoué.
Sur la côte on voit très vite les marques laissées par les rafales.
Les dunes sont écrasées par le sable que le vent a dispersé et les dégâts de l'érosion sont inratables.
Entre deux coups de vent, on fait l'inventaire des dégâts et on profite du soleil quand il est là.
Sinon quand le retour au calme est trop brutal, il reste encore à affronter les microbes que la tempête nous a laissés.
Après le vent, c'est la fièvre qui est venue me mettre la tête à l'envers.
Merci la grippe... (ou pas!).