Du Rouge, du Blanc et un Sac

Voilà maintenant trois mois que j'ai investi dans une machine à coudre (MAC pour les intimes) et malgré quelques débuts laborieux, je crois que tout doucement nous avons appris à mieux nous connaître. Les premiers mots entre nous n'étaient pas spécialement remplis de tendresse (¡%*&$€!¿) mais après quelques plis de rideaux et autres ourlets de pantalons, le temps était venu d'ouvrir de nouveaux horizons à quelques coupons colorés.

J'ai déjà cousu quelques vêtements pour Miss N. et il va bientôt être temps que je trouve un modèle à me plaire pour Petite I. Avant de m'y mettre, je tenais quand même à créer quelque chose pour moi car si les projets fourmillent toujours dans ma tête, les journées n'ont malheureusement pas plus qu'une poignée d'heure à leur consacrer.

J'avais décidé de me faire un sac mais pour cette fois je ne tenais pas à m'improviser en tant que génie de la création. J'ai alors cherché un patron sur internet et je me suis arrêtée sur celui-ci car sa conception me semblait à ma portée.

Comme pour la cuisine, je suis toujours incapable de suivre une recette à la lettre! J'ai donc ajouté ma dose de difficulté à l'affaire et je me suis risquée à une troisième épaisseur pour mon sac! Il a donc fallu que je tourne et retourne mon affaire dans pas mal de sens avant d'arriver à tout mettre comme je le voulais...

Le résultat en images:

Fournitures:

Extérieur: Coton Rouge à Pois Blancs

Doublure intérieure: Lin

Doublure intermédiaire: Toile cirée (Un reste de nappe coupé par Miss N.!) 

Anses: Lin

Pour les finitions, j'ai choisi de coudre un gros noeud en lin sur le devant car c'est ma passion du moment (je mettrais bien des noeuds partout!). J'avais vu ce tuto et depuis je crois que je les noeuds poussent dans tous les coins de la maison!

Avec quelques chutes de tissu j'ai même fait la trousse assortie à mon nouveau sac:

Ces photos ont été prises à proximité de mon lieu de travail. À l'heure de la pause déjeuner, j'ai profité du soleil et de l'endroit où je me trouvais pour faire ces quelques clichés de celui qui accompagnait ma journée. À ce moment là j'étais seule à cet endroit où le silence était rompu uniquement par le souffle du vent dans les branches des pins, le chant du coucou, le roucoulement des pigeons et les gouttes d'eau de la fontaine.