Des Magnolias dans la tempête
C'est toujours aussi étonnant de voir à quel point la météo peut rythmer l'actualité de nos journées. En ce moment, tout le monde parle de ces tempêtes qui secouent notre décor habituel et j'ai l'impression que l'on joue à savoir qui fera la photo la plus impressionnante ou qui s'approchera au plus près des éléments...
Loin de moi l'idée de jeter la pierre aux aventuriers mais j'ai toujours autant de mal à comprendre comment on peut se mettre ainsi en danger uniquement pour un bon cliché (encore faut-il réussir à cadrer face à des rafales de 150 km/h et de l'écume jusqu'aux oreilles...).
N'est-il pas possible d'assister au spectacle de la nature déchaînée sans mettre en jeu sa sécurité?
Ce qui est tout aussi étonnant, c'est notre capacité à adapter notre quotidien face aux intempéries saisonnières. La moindre accalmie est alors un petit cadeau du ciel et personne ne se fait prier pour sortir lorsque dans l'air flotte encore ce petit goût de sel.
La semaine dernière, j'ai été surprise de découvrir les Magnolias déjà fleuris dans les allées du Conservatoire Botanique. J'imagine qu'après les bourrasques du week-end, leurs pétales ne sont plus que des souvenirs bien flétris!
Ces jours-ci, je n'ai pas ressenti le besoin d'aller sur la côte pour me faire secouer par le vent venu du large.
Avant l'arrivée de la tempête (autrement dit, les vacances scolaires), j'étais déjà allée marcher et j'avais pu admirer l'arrivée imminente du "gros temps".
Avec mes Demoiselles, nous sommes passées entre les giboulées et sur les quais du port nous avons réussi à ne pas nous envoler.
Le vent sifflait et la houle clapotait, leurs rires résonnaient et les cormorans s'envolaient.