Paresse saisonnière
Nous arrivons à cette période de l'année où l'impatience de voir les beaux jours revenir devient assez pesante.
Je sors tout juste d'une semaine passée enfermée à la maison pour cause de méchant virus et depuis que je commence à récupérer, les journées sombres et grises n'en finissent plus de défiler.
Heureusement que j'avais gardé quelques photos ensoleillées à trier en attendant d'aller observer les premiers bourgeons!
Pendant les mois d'hiver, il m'arrive bien souvent de laisser la paresse gagner et d'invoquer l'excuse du mauvais temps pour ne pas avoir à mettre le nez dehors. À quoi bon faire des kilomètres pour aller prendre froid?
Et puis parfois, je me rappelle de tous ces endroits qui me faisaient rêver lorsqu'ils étaient hors de ma portée.
Aujourd'hui ils sont tout à côté et je me permets le luxe de les ignorer!
Il y a quelques semaines, le vent était froid mais le soleil était réconfortant. Avec mes Demoiselles nous avons pris la route qui file vers Le Conquet où nous avons passé une après-midi incroyable. Nous avions prévu de nous balader sur le port et puis, sans même nous en apercevoir nous sommes arrivées à la Presqu'île de Kermorvan dont nous avons fait le tour complet!
C'était la première fois que je les amenais à cet endroit et elles ont adoré notre balade.
Découvrir le fort de Kermorvan depuis les rochers (je leur ai promis que la prochaine fois nous descendrions jusqu'au fort), contempler Molène et Ouessant à l'horizon, observer les courants impressionnants à cet endroit, admirer le phare de Kermorvan et suivre le vol des goélands par-dessus nos têtes...
En rentrant de cette belle journée, nous étions ravies d'avoir surmonté notre paresse et notre crainte d'avoir froid car nous avons passé un très bon moment toutes les trois.
J'étais encore une fois très fière de mes Demoiselles car le tour complet de la Presqu'île fait environ 6 km!
Belle fin de semaine chez vous et à bientôt pour un nouvel article qui nous conduira jusqu'à Rennes!