Merveilles et contrastes sur la Presqu'île de Crozon
Lorsque l'on décide d'une escapade finistérienne en plein Hiver, il faut s'attendre aux aléas du climat. Il faut cependant savoir que c'est bien grâce aux variations de la météo que l'on doit ce dépaysement au fil des heures sans avoir à parcourir de longues distances.
Pour cette journée sur les routes finistériennes, je suis partie avec Kasia (que l'on connaît surtout sous le nom de Bretonissime) et c'est sur la Presqu'île de Crozon que nous avions choisi de passer notre journée.
Bien que j'ai eu l'occasion d'y aller récemment, les nuances de gris que l'Hiver dépose aux quatre coins de la région m'ont permis de me faire une nouvelle fois surprendre par la beauté des paysages.
Après avoir passé le Pont de Térénez, nous avons longé les rives de l'Aulne jusqu'à Landévennec. C'est peut-être étrange à dire mais à ce moment là, nous n'avions pas besoin de parler pour savoir que nous partagions le même ressenti face au méandre du fleuve.
Cette palette de gris s'étalait sous notre regard, se reflétait dans les douces ondulations de l'eau qui serpentait lentement avant de rejoindre la rade de Brest. Il n'y avait là que le silence et la douceur d'un endroit abrité du vent. En se laissant gagner par la sérénité de l'endroit, il est facile de comprendre pourquoi des moines ont un jour décidé d'y bâtir une abbaye. Le cimetière des navires de Landévennec ajoute encore davantage au côté solennel de l'endroit...
Un peu plus loin mais cette fois sur les rives de la rade, Le Fret (le plus petit port de la Presqu'île) nous donnait une vue parfaite sur "la ville blanche". À chaque fois que je suis du côté de Brest, j'observe l'horizon qui s'ouvre sous mes yeux, c'était donc bien agréable de changer de point de vue en me situant sur l'autre rive!
C'est alors que la Presqu'île change de visage. Il aura suffi d'une averse et d'une poignée de kilomètres pour nous conduire jusqu'au Cap de la Chèvre et découvrir ses falaises vertigineuses. Si le nord de la Presqu'île séduit par son calme et sa sérénité, le sud de la Presqu'île nous dévoile une côte sauvage et exposée aux éléments.
Le vent soufflait fort sur la lande couverte de bruyère et d'ajoncs. Nous avons marché le long du sentier, observé les restes de ce qu'étaient les fortifications du mur de l'Atlantique et partagé notre passion pour cette région.
Cette journée était marquée par les contrastes du temps au fil des heures sur ces paysages d'une diversité incroyable mais surtout par l'émerveillement permanent que je ressens à chaque occasion que j'ai de revoir ces endroits.
Vivement le retour des beaux jours pour repartir à la découverte de tous ces trésors!
Pour lire le billet de Kasia sur notre belle balade, c'est par ICI!