Promenade au bout du monde #2
Bien que j'ai la chance d'avoir toujours vécu au bord de l'eau, la proximité de la mer Méditerranée n'a rien de comparable avec la vie en bordure de l'océan.
Ici l'immensité marine se plie aux humeurs du ciel, elle fusionne avec le cycle des saisons. Semblables et pourtant différents à chaque visite, les paysages invitent à la méditation, au rêve et à l'évasion.
J'étais partie de bonne heure ce jour-là, je voulais voir l'horizon tout en tournant le dos au soleil. Je voulais voir la brume de mer se dissiper sur les îlots de la mer d'Iroise, contempler inlassablement le panorama du Parc Naturel Régional d'Armorique.
J'étais arrivée à la Pointe de Corsen et, depuis les falaises de Ruscumunoc et de Pors Sévigné, chaque vague qui parvenait au rivage me rapportait un lot de souvenirs d'une jeunesse déjà lointaine.
Kermorvan) qui culmine à 84m au-dessus du niveau de la mer ainsi que le CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage), qui coordonne toutes les opérations de secours en mer pour la zone située entre le Mont-Saint-Michel et la pointe de Penmarc'h.
Non loin de ces falaises se trouve le phare de Trézien (aligné sur celui deEn suivant le GR34 qui surplombe les criques et les plages de sable fin, j'ai rejoint la commune de Lampaul-Plouarzel.
Le petit port de Porspaul était infiniment calme ce matin là. Il est loin le temps où l'activité liée au ramassage et à la transformation des algues animait le village.
Mes promenades au bout du monde sont un bonheur dont je ne me lasse pas. Vivement la prochaine escapade!