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La cloche a enfin sonné, j'ai devant moi quelques jours de répit pour penser à autre(s) chose(s) sans pour autant déconnecter complètement de mes obligations.

Dans moins de deux mois j'en aurai terminé avec ce Master qui absorbe chaque minute de liberté que m'accordent mes Princesses.  

On m'a dit que j'étais courageuse de mener à bien cette formation sans pour autant délaisser mon rôle de Maman. Je crois que c'est peut-être bien plus de la folie que du courage mais au bout du compte je dois admettre que j'en tire une certaine fierté. Là où d'autres se perdent en ayant que ce chemin à suivre, j'arrive à rester en course et à garder le rythme.

J'espère ne pas regretter plus tard toutes ces heures que je n'ai pas pu consacrer à mes Poupées, toutes ces fois où j'ai perdu patience car j'étais bien trop fatiguée pour dialoguer ou même toutes ces soirées que j'ai passé à étudier plutôt qu'à discuter avec mon QM.

Des efforts et des sacrifices pour un seul objectif, celui de retrouver un travail qui me permette de concilier ma vie familiale et ma vie professionnelle, autrement dit ce dont rêve bon nombre d'entre nous.

Pendant ces dix jours je dois encore préparer un paquet de dossiers mais nous devons également terminer la pose de notre cuisine, peindre les chambres des demoiselles, nettoyer le chantier, commencer à préparer les cartons, etc.

 

Je me demande souvent comment serait notre quotidien aujourd'hui si j'avais gardé le poste que j'occupais avant d'être Maman...

Je suis passée d'un extrême à l'autre:

Avant --> Aéroports, rendez-vous, clients, agenda, chiffre d'affaires, objectifs...

Après --> Tétées, couches, poussette, sieste, pleurs du soir, régurgitations, colères...

 

Je ne regrette rien, je ne sais pas ce qui m'attend demain alors je prend ce qui vient et ça me convient.

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