Festivités de Pâques
À la veille de ces quatre jours de repos, il y avait une petite voix qui m'implorait d'en profiter pour me reposer. Il y avait cependant une autre petite voix qui ne savait qu'énumérer les mots gribouillés sur la liste interminable de nos projets. J'ai donc été obligée de faire un choix et c'est le passage à l'heure d'été qui a su m'aider.
Les premiers rayons du soleil m'empêchent de rester la tête sur l'oreiller. Une fois la journée commencée, j'ai tour à tour un pinceau dans la main, les mains dans la terre ou bien dans la farine, des aiguilles qui courent sur un morceau de tissu, des montagnes de photos à trier ou bien de linge à laver. J'ai du mal à m'asseoir, à ralentir la cadence, à prendre le temps de...
Ce n'est qu'une fois que le soleil commence à disparaître que je relâche tout.
Je m'installe dans le canapé et je savoure un morceau de chocolat. J'accomode quelques coussins et j'ouvre un bouquin. Parfois même, je ne fais rien. Absolument RIEN. Des journées bien rythmées pour des soirées de détente absolue.
Le dernier jour de ces festivités de Pâques, nous avons laissé notre besoin d'air nous pousser dehors. Ces derniers jours ont été très bien remplis et je sais que malgré cette envie d'en faire toujours plus, nous avions la satisfaction de tout ce qui était déjà fait.
Nous avons alors marché le nez en l'air pour observer les premières feuilles de ce vert si tendre, nous avons suivi la course des nuages au gré du vent, nous avons ramassé des branches et admiré toutes ces fleurs dont nous ne connaîtrons sûrement jamais le nom.