En flânant à Valencia
Lorsque l'on est parents de jeunes enfants, il y a un paradoxe auquel on échappe rarement. D'un côté, il faut toujours anticiper, prévoir et organiser les journées, les sorties, les activités. D'un autre côté, combien de fois sommes-nous obligés de revoir nos projets, d'oublier nos envies et même d'annuler nos rendez-vous?
Il y a toujours ce grain de sable qui vient enrayer une machine que l'on pensait, à tort, bien rodée...
Encore une fois, il a suffi d'une nuit agitée et de demoiselles fatiguées pour que nous décidions de modifier le programme de notre journée. Cette balade en famille à Valencia que nous avions programmée samedi dernier est alors devenue une promenade que nous avons fait juste elle et moi.
Nous sommes parties en milieu de matinée sous ce soleil qui nous accompagne depuis déjà plusieurs semaines. Nous avions d'abord pris la direction d'un centre commercial pour ensuite changer d'avis en cours de route et continuer à rouler jusqu'au centre ville.
Nous avons laissé la voiture à proximité du Mercado de Colón, un petit marché construit au début du XXème siècle qui abrite quelques commerces et restaurants. La structure en fer forgé est impressionnante et les finitions faites de mosaïques de céramique auraient presque pu nous convaincre de rester à la terrasse d'un café sous les arcades.
Nous avons déambulé à notre rythme, le nez en l'air pour ne rien perdre de la beauté des façades mais attentives aux vitrines des grandes enseignes se trouvant dans les rues principales.
Alors que nos pieds nous demandaient une pause et notre estomac nous réclamait de quoi reprendre des forces, nous avons trouvé une terrasse à proximité de la Estación del Norte (Gare du Nord) et de la Plaza de Toros (Les arènes).
Nous avons déjeuné à l'ombre des parasols pour fuir les endroits trop climatisés pour ne rien rater du défilé des passants et profiter de ces températures qu'elle n'aura certainement pas une fois de retour en Bretagne!
Ces quelques heures que nous avons partagé nous ont permis de profiter d'être ensemble avant que des centaines de kilomètres nous séparent à nouveau.
Je suis obligée d'avouer qu'une fois dans les rues de la grande ville, j'ai compris que ce changement de dernière minute avait été la meilleure décision de la journée car il a fait très chaud et je doute que les filles auraient passé un aussi bon moment que celui que j'ai passé de mon côté.