Douceurs de fin de semaine
De cette fin de semaine bercée par les rafales de vent, j'ai envie de garder quelques souvenirs en images...
- Pendant notre promenade urbaine hebdomadaire, je suis entrée pour la première fois de ma vie dans un magasin de tissus et j'en suis resortie avec quelques coupons fleuris. J'ai eu du mal à faire mon choix mais depuis je rêve de jupes à volants et de petites robes à bretelles pour habiller les demoiselles... À suivre!
- Samedi matin nous avions rendez-vous chez le coiffeur pour les demoiselles mal peignées de la maison. Après quelques réticences, elles ont finalement accepté que la coiffeuse leur fasse une coupe digne de ce nom (Avec une sucette dans la main, on n'a plus peur de rien...). Avant de partir, j'ai ramassé quelques mèches pour les garder comme des trésors et puis toute la journée j'ai observé ces visages qui me semblaient alors presque différents...
- J'ai apprécié de découvrir le chiffre 8 en regardant l'heure sur le réveil Dimanche matin. J'avais peu apprécié de voir un 6 la veille, il était normal de me réjouir d'avoir dormi davantage...
- En faisant du tri (encore!) dans de vieux magazines, j'ai trouvé une recette de sablés qu'il me semblait impensable de recycler avant de l'avoir essayée. Nous avons sorti les emporte-pièces et les demoiselles n'ont pas hésité à mettre la main à la pâte pour préparer le goûter dominical.
- Ce Lundi matin que je me suis accordé en tête-à-tête avec une petite fille bien surprise de profiter exclusivement de sa Maman. Petite I. et moi avons conduit Miss N. à l'école avant de partir déambuler dans les rues de la ville, sans aucune obligation ni horaire à respecter. Nous avons partagé un palmier feuilleté et nous avons ri de voir les pigeons se rapprocher pour se faire un festin avec les miettes que nous avions semé. J'aime lorsque j'arrive à oublier les contraintes du quotidien pour apprécier des instants de vie si précieux...
- Cette même petite fille qui décide de finir sa nuit auprès de moi... J'écoute sa respiration profonde et régulière, je contemple son visage endormi dans la pénombre de la chambre et je reste immobile. Sa main qui tient la mienne est là pour s'assurer que je reste bien à ses côtés...